Mémoires d'ange

La clochette suspendue au dessus de la porte d'entré fit entendre son timbre leger, dans le meme temps une vague de froid s'engouffra dans le petit magasin.
Le ménage ne semblait pas avoir été fait depuis un moment, une épaisse couche de poussière recouvrait les présentoirs. L'endroit sentait un peu le renfermé, les clients ne devaient pas s'y bousculer.
La porte se referma, un homme de grande taille s'avança d'un pas lent. Il balaya un instant la pièce du regard. On distinguait facilement les silhouettes reconnaissables de différents fusils, carabines et autres armes à feu, derriere le comptoir s'étalait un large panel de munitions, sur une vielle affiche collée au mur on pouvait voir un modèle de revolver assez connu posé sur une bannière étoilée avec comme seule légende "défendez votre liberté".

La porte de l'arrière-salle s'ouvrit doucement, le gérant qui était assis à son bureau, dos à la porte, se leva promptement et fit volte face. Il se mit à déviseager l'intrus à travers les verres de son épaisse paire de lunettes.
Une carrure assez imposante, de longs cheveux d'un blanc pur qui constrastaient avec la noirceur du regard, un grand manteau sombre dissimulant son corp jusqu'au pieds.

"Ah... c'est vous..."

Le petit bonhomme ventripotent parut un instant rassuré.

"J'vous avais pas entendu entrer" continua t'il, comme pour combler le silence pesant de l'autre homme. Ce dernier ne prit pas la peine de répondre. Il s'avança lentement vers un établis où trainait quelques pièces détachées.

"Vous etes venus chercher vot' commande, hein m'sieur... hum ... j'crois bien qu'j'ai oublié vot' nom..."

L'autre détourna la tête de l'établi et se mit à le fixer.

"Certainement car je ne vous l'ai jamais dit, vous n'avez pas besoin de le savoir."

Le petit trapu ne trouvant rien a répondre, il se contenta de hocher faiblement la tête et d'essuyer du rever de la main les quelques gouttes de sueur qui perlaient à son front. Puis il alla chercher une large boite en chène, qui semblait assez lourde, et la posa sur l'établit devant l'homme au cheveux blanc. Il retira le couvercle pour dévoiler un interrieur de satin bordeau sur lequel reposait une arme noire au canon demesuré.







"Voila, j'ai fait d'mon mieu mais j'ai pas pu faire toutes les modifications que vous aviez d'mandé..."

Il souleva délicatement le pistolet de ses deux mains et le tendit à son client, ce dernier s'en empara de sa main gauche.

"Gaucher hein ?!"

"Anbidextre..."

"Ah ouai... ben de toute façon j'ai tellement travaillé le manche que vous pourriez le tenir avec un pied..."

S'apercevant que sa tentative de faire de l'humour tombait à plat il continua à commenter le travail accomplit.

"... Ouai donc, j'ai rallongé le canon d'une dizaine de centimètres, c'est un peu plus emcombrant j'vous l'accorde, mais vous y gagnez question précision et portée de tir. J'ai aussi renforcé la culasse, histoire qu'elle puisse résister aux déflégrations. D'ailleur comme vous l'voyez, l'est beaucoup plus lourde qu'avant que vous me l'ameniez, bien qu'ça ai pas l'air d'vous déranger son poid..."

L'autre homme manipulait le pistolet de façon aisée, visiblement satisfait même s'il ne disait rien.

"Vous disiez que vous aviez rencontré des problèmes?"

"Hé ouai, en fait j'ai pas pu faire en sorte de la rendre complet'ment automatique. Vous comprenez, avec le type de balles que vous comptez utiliser, et ben même en étant renforcé il fondrait en quelques minutes si vous l'utilisiez en rafales."

"Et question munitions justement?"

Il se mit à énumérer en comptant sur ses gros doigts.

"Ah ben là j'peux vous proposer c'que la maison fait d'mieu. J'ai des balles perçantes, explosives, des balles bénites remplies de mercure ou de nitrate d'argent, des balles maudites à base de souffre infernal..."

"Bien, j'en prendrais de chaque type."

"Pas d'problème, mais il vous faudra repasser. Vous comprenez c'est du calibre .454, du 13 millimètre, ça cour pas les rues comme calibre, et faut que je les fabrique moi même..."

"Dans ce cas je repasserais, aurevoir"

L'homme tourna les talons

"Et au fait msieur, vous comptez chasser quoi avec ça? Vous d'vez avoir beaucoup d'ennemis pas vrais ? vous d'vez etre en guerre cont' la terre entiere ou quequ'chose dans l'genre hein?"

Un instant s'écoula, puis il répondit tout en marchant vers la sortie et sans se retourner

"Quelque chose dans le genre, oui..."

"Il les a tous tués... Oh mon frère, c'était horrible... Ce n'était pas tant le fait de les tuer, c'était plutot sa façon de faire..."

"Calmez-vous, frère Thalius, et expliquez vous clairement. Vous affirmez qu'il les auraient abbatut?"

"Oui frère Gabriel, mais il ne les a pas seulement tué, il les a massacrés, il a ensuite apposé la marque du chaos par scarifications sur les cadavres, et dans sa rage, il n'a pas fait la différence entre les guerriers, les villageois, les femmes et enfants..."

"Vos accusations sont trés graves, vous soupsonnez un fidèle serviteur de la lumière de meurtre illégitime, de massacre ainsi que de manifestations d'hérésie..."

"Je ne soupsonne pas, Frère, je l'affirme et cela pour avoir assisté à ce spectacle macabre..."

"Si ce que vous racontez est vrai, pourquois ne l'en avez vous pas empéché?"

"Nous avons essayé, Frère, je le jure devant le Créateur. Mais il a tranché de sa lame tous ceux qui ont tenté de lui faire face. Trois de nos frères ont dû etre transportés dans les quartiers des apoticaires pour blessures graves...
Dieu m'est témoin que j'ai voulut l'arreter, mais je l'ai vu commander aux oiseaux de mort et j'ai sentit les energies sombres l'entourer..."

- Discution entre le frère supérieur Gabriel, commandant des Celestus Vindicatis et le frère d'arme Thalius, chef de la troisème section d'assaut -

Sanitarium, leave me be ! Sanitarium, just leave me alone !

Chut ! je vois quelque chose !

Vous croyez que c'est lui?

Chai pas, peut etre... qui peux le dire ?

Ben déjà il ressemble au portrait qu'on nous en a fait : Grand, long cheveux blancs, des ailes dans le dos...

Ouai, mais il m'a semblé que dans la description il était aussi vivant !

Quoi ? tu crois qu'il est mort ?

Bah chai pas, mais il est allongé là, il bouge pas...

Ah merde, me dites pas qu'on a fait tout ça pour rien !

Commences pas, on sait pas s'il est mort...

Ah putain, fait chier !! On traverse je ne sais combien de plan, je ne sais combien d'espaces différents, et à l'arrivée le client et déjà cané ! Putain de merde, j'en ai ma claque !

La ferme le nabot ! On aurait pas été incarné a coté de lui s'il avait été mort.

Quoi ? c'est moi le nabot ?

Ben faut dire qu'a chaque nouvelle incarnation c'est toi qui hérite de l'avatar charnel le plus ridicule en taille...

*raffale de coups de feu*

Hey mais t'es cinglé ma parole !!!

Et merde... désolé le coup et partit tout seul ....

Tu crains comme type...

Oh ça va! j'ai dis que le coup été partit tout seul !

Range moi ce flingue !

Il a raison, range ça !

Vous me faites chier bordel ! j'ai dis que j'étais dé-so-lé !

Si je m'aperçois que tu a grillé une seule de mes plumes tu risque de comprendre ta douleur.

La ferme tous ! On a assez perdu de temps comme ça. j'espaire juste que tu l'a pas tué...

De toute façon il était déja mort quand on est arrivé...

Il est encore vivant, je peux le sentir.

... on aura qu'a dire qu'on l'a trouvé étalé comme une merde sur le sol, c'est pas de notre faute aprés tout ! il se sera fait rétamer par un de ces ennemis, si j'ai bien tout pigé il en avait pas mal... Hey ! vous m'écoutez ou quoi?

Il me semble que l'on t'a dit de la fermer.

Stupeur générale. Plus aucun des petits personnages ne bouge. Celui à la grande mitrailleuse trouve quand même le courage de pointer son arme. La voix semblait venue d'outre tombe, froide comme la glace, dure comme l'acier. L'ange qui se trouve au sol, face contre terre, commence à bouger lentement.
Tous restent interdits, même la petite aveugle. La silhouette se relève, prennant appuis sur ses bras, puis se met lentement debout. Sa tête se redresse dévoilant le regard perçant de l'ange. Ce dernier fait déjà un taille considérable pour ses semblables, mais aux yeux de chérubins, il est immence. Il fixe fermement celui d'entre eux qui pointe sa mitrailleuse.

Baisse ça immédiatement.

Le petit bonhomme s'execute, la bouche toujours ouverte dans une expression de surprise.
L'ange passe un moment à déviseager chacuns d'entre eux, pendant qu'ils restent figés, n'osant bouger.

Si j'ai bien compris, et j'aime à croire que c'est le cas, vous etes ceux qui ont été envoyés pour m'épauler.

Heu... oui, c... c'est ça en effet...

Il doit y avoir erreur dans ce cas, je n'ai pas fait appel à des chérubins.

Le petit à la mitrailleuse semble soudain retrouver l'usage de la parole.

Hé ho, on est pas de simples chérubins ! ça c'est les envellopes à la con que le grand chef nous a conquocté ! Nous on est les légions !

L'ange s'approche, le regard interrogateur.

Vous etes les Légions ? c'est une plaisanterie ?

J'ai bien peur que non, maitre, le pouvoir des légions est bien trop grand pour pouvoir etre laissé à l'état pur dans un monde tel que le votre. Le grand patron à préféré cette solution, je dois avouer que cela ne m'enchante guère plus que vous, mais il a un humour assez particulier...

Ouai, l'enflure, je suis sur que ça le fait pisser de rire.

D'une main passée sur sa tête, l'ange rabat en arriere quelques mèches de ses cheveux argents. Il soupire et s'adresse à celui des sept qui semble être le meneur.

Dans ce cas, j'imagine que tu es la septième Légion, Thanatos.

C'est exact maitre.

Le chérubin se trourne tour à tour vers ses frères et soeur.

Je vous présente Blasphème, même si vous deviez vous douter de son identité. Il a un dont pour la mécanique, et fabrique lui même la pluparts de nos armes, raleur inconditionnel et impolit de première, il est assez difficile à vivre, mais indispensable dans les batailles. Il inspire les révoltés et les révolutionnaires.

A vot' service chef !

Celui aux cheveux rouge, c'est Arrogance. Hautain et suffisant, il est aussi un trés bon combatant de corps à corps. Il possède certaines capacités pour sentir les ennemis et démasquer les traitres. Certains disent qu'il sait lire dans les pensées... Il inspire à la mondainité, aux jeux de languages, au mensonge, et à la manipulation.

Salut chef

Voila Maléfique, c'est celui avec les cheveux gris. Il est le plus proche des energies chaotiques, le plus "pur" d'entre nous. Il a une grande maitrise de ces energies, et en fait trés bon usage dans les combats. Il inpire à la folie meurtrière.

Je sens qu'on va bien bosser ensemble.

C'est au tour de Culpabilité. D'apparence douce et triste, elle n'en reste pas moins aussi meurtière que chacun d'entre nous, elle a une préférences pour les lames courtes et dissimulables. Elle inspire au suicide à l'auto-mutillation et à l'auto-dégénérescence.

Bonjour maitre.


Haine est la sixieme Légion. Il a tendance à être un solitaire. Sombre et peu bavard, il aime se prendre au jeu de la chasse. Il combat principalement à l'arme à feu ou à mains nues. Il inspire la discorde et la colère aveugle.

Salutation.

La seconde fille du groupe est Imperfection. Elle possède de vastes pouvoirs rattachés à son esprit, elle arrive par exemple à faire déplacer des objets par la pensée. Inconveniant notable, elle est aveugle et ne peux sonder que par vision astralle. Elle inpire la pensée critique, tactique et subversive.

Mes respects maitre.

Et enfin, moi même. Thanatos, le chef des Légions, je décide des plans de battailles, de la diplomatie, des chemins à emprunter, enfin d'à peu prés tout.

Seila disparaissait, à chaque fois. Dans chacun de ses rêves il l'approchait, presque assez pour pouvoir la toucher. Presque toutes les nuits maintenant, il rêvait d'elle, elle l'appelait par son nom, il courrait pour la trouver, se fiant à son ouïe.
Et quand il se trouvait enfin, face à sa douce, il ne voyait que son regard triste, et la plaie rouge sur son ventre, maculant sa robe légère d'un épais liquide rouge.

Delacroix... pourquoi ?...

Et elle s'écroulait.

Ses rêves rémanents n'étaient que la partie la plus douce de la folie qui rongeait l'ange, ils lui insufflaient sa haine violente des humains, les meurtriers de sa fiancée.
Au fil du temps la haine avait grandit, et son courroux se portait maintenant a n'importe qu'elle créature qui osait se dresser sur son chemin.
Hommes, anges, et même démons, quiconque ayant une attitude défiante envers lui, rencontrait une mort quasi-certaine et le plus souvent précédée d'une séance de tortures dans l'une des cellules de l'usine, gracieusement fournie par les tueurs d'humains.

Voila ce qu'était devenu Delacroix, l'ange maudit, depuis sa chute.

Ses souvenirs se troublent sous l'effet de la magie noire qu'il pratique dans le but secret de rejoindre son aimée. Il rencontrait certaines difficultés à différencier la réalité du rêve, même ses souvenirs se troublaient.

Des évènements revenaient à son esprit, des bribes de souvenirs.

Sa rencontre avec un démon difforme, après qu'il ai faussé compagnie a une division d'anges aux abords de Riverend.

L'entrée dans la grande foret d'Highwood, pervertie par la sombre influence du G.A.G.

L'arrivée sur le front militaire qu'occupaient des démons alliés à Dustmuppet, leurs regards se posant sur lui, sur ses ailes noires, sur sa personnalité noyée dans les ténèbres brûlantes de sa haine.

Il était loin de faire l'unanimité, il ne l'avait jamais fait. Un démon trop orgueilleux prit sur lui de faire face à l'ange et de tenter de mettre fin à son existence tourmentée. Sans faire un grand effort de mémoire, il se souvient des cris de rage des Begons, qui se jetèrent alors sans procès sur son agresseur, le dévorant avant même que l'ange n'ai à dégainer sa lame.

La bataille pour Horodes, ses premiers faits d'armes au sein du Begon vert. Combien avaient-ils tués d'humains pendant la prise de la cité ? Il avait finit par arrêter de compter les cadavres mortels.

La destruction de la ville humaine s'était faite sans lui. Sa dévotion aux forces chaotiques lui avait octroyé un pouvoir maléfique, instable mais puissant, celui des Légions du Chaos.

L'ombre de l'ange planait en bien des lieux. Suivit des légions, le carnage continuait, s'amplifiait, ne semblant amplifiait aucun obstacle de taille.

Les souvenirs ne sont plus très clair. Riverend, un assaut bien trop présomptueux, mais une preuve de plus de la témérité du clan. Les humains avaient du faire appels à leurs meilleurs soldats pour repousser les forces du mal.

Les enfers, le point de chute après l'échec contre la capitale humaine. Après réflexion, c'est à peu prés le moment ou l'ange s'est mit a douter. Jusque là il ne connaissait que le Begon, quelques peu certains guerriers du Gag, mais guère plus de démons.
Il fut surprit de devoir se défendre dans les plaines désolées et brûlantes. Pourquoi les démons en avaient-ils après lui ? Ne clamait-il pas assez fort sa dévotion aux enfers ? Son appartenance au Begon ?

L'église noire, sa brève rencontre avec la ténébreuse mais magnifique Nihilia qui était à l'époque un lien plus ou moins tacite entre les déchus et les enfers.

Nozgoroth, les larves rachitiques attaquaient la capitale infernale. Deux bonnes raisons pour le Begon de se rendre dans les terres de l'est, défendre les enfers, tuer les humains. Les rudes combats ne furent pas à même de briser la volonté du Begon, les forces humaines furent stoppées puis repoussées et une autre de leur misérable cité fut envahie par les guerriers infernaux.
Mais malgré la réussite de la défense de Nozgoroth, et la prise de Norkok, le doute continuait de s'immiscer dans l'esprit de l'ange.
Pendant le combat un démon avait frappé à mort l'un de ses amis, le vaillant Tarnotah. Quand le dernier souffle du traître fut emporté par le vent, Delacroix se posa un moment sur le bord de la route.

Pourquoi les démons se battaient-ils entre eux alors même que leur capitale était attaquée ? L'absence d'organe cognitif ? un ego disproportionné en rapport de l'activité cervicale ?

Quelque chose ne tournait pas rond, il commença a émettre certaines réserves envers les enfers.

Ensuite tout s'accéléra, Nozgoroth, a peine sauvée des humains du nord, fut bientôt assaillit par le sud par de puissantes créatures. C'est le moment que choisirent les dirigeant infernaux pour commettre l'erreur de leur règne. Pas loin de la moitié des légions infernales furent chassés par le Seigneur de la Haine. En tête de liste, le Begon vert, jugé trop dangereux, trop indépendant.

Il n'arrivait plus a se souvenir de toutes les comédies publiques qui s'en suivirent. Coté enfer les erreurs s'accumulaient et semblaient gagner en importance à chaque assemblée. L'ange se dit que la seule chose qui sauva les eaux du Styx de l'invasion massive à ce moment là, fut le caractère étrangement passif de leurs ennemis.

Et finalement les choses rentraient dans l'ordre. La quasi totalité des renégats furent pardonnés inconditionnellement et immédiatement réaffectés aux rangs infernaux. Tous sauf le Begon ainsi que quelques isolés, ceux-la n'avaient pas bradé leurs valeurs et avaient su garder la tête haute.

Et maintenant ? que faire ?

La volonté du Begon n'avait pas faillit, à aucun moment, mais ils avaient perdu Amélia dans cette bataille. Un lourd tribut que la perte de l'un de leur mastor.

Delacroix quand a lui, n'a plus foi en les enfers. Il a perdu ses illusions du départ, car après tout, qu'est ce qui semble plus logique quand on est un ennemi du paradis, que de se tourner vers les enfers ?

Plus que jamais fidèle au Begon, il observe malgré tout un silence de mort depuis quelques temps.
Personne ne semble savoir où il se trouve, pas même ses plus proches amis.

Mais tous ceux qui le connaissent peuvent sentir qu'il n'est pas mort, pas encore, et que malgré le nombre grandissant d'adversaires ; celui qui n'a gardé de pieu que son nom réapparaîtra, là ou l'on ne l'attendra pas...


Fin de la série de Chroniques