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 Déchéance et Guerres Begoniennes

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Delacroix
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Delacroix


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Date d'inscription : 05/09/2005

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MessageSujet: Déchéance et Guerres Begoniennes   Déchéance et Guerres Begoniennes EmptySam 18 Nov à 17:39

Jour n° 1

J'y suis arrivé.

Des mois de travail, de préparation intense et difficile, il nous aura fallut trouver un mage assez puissant pour pouvoir masquer notre présence, des technologies les plus avancées pour couvrir au maximum notre approche.

Mais c'est fait. Moi Armand, Capitaine des forces spéciales de renseignement de l'armée des hommes, je suis parvenu à pénétrer sans me faire repérer dans la légendaire usine du Begon Vert !


Jour n° 2

J'ai encore du mal à y croire, nous sommes dans l'enceinte du Begon, les fameux tueurs d'humains. Cette opération est un succes, même si nous y avons laissé quelques plumes.
Hormis le cout élevé de l'ensemble de la préparation de cette mission secrète, nous avons perdu trois hommes lors de l'infiltration. Malgrés tout les renseignements dont nous disposions, j'ignorais que certain acces étaient minés. Nos trois éclaireurs sont mort sur le coup, sans souffrir. Quand nous rentrerons chez nous, je ferais ériger une stèle en leur mémoire.

Nous ne sommes donc plus que sept, mais notre tâche est loin d'être terminée, même si le plus dur est fait, il nous faut encore receuillir le maximum de renseignement sur les menbres de ce monstrueux clan. Nous commencerons nos observations dés demain, la grande majorité des salles de cette usine étant innocupées, il ne sera pas trop difficile de passer inaperçus.

Jour N° 5

Résumé des observations quotidiennes :

Nous avons pu approcher de trés prés certains des démons sans nous faire repérer. Notons que le Begon semble constitué de façon assez hétéroclite de créatures à l'apparence humaine et d'autres démons sont leur vrai forme répugnante.

Tarnotah
: Créature à l'apparence humaine bien que la couleur rougeatre de sa peau ne laisse aucun doute quand à sa réelle origine. Il semble assez présent dans l'usine, et s'occupe de la vie de celle-ci. Il doit certainement être lieutenant ou occuper un poste hierarchique élevé au sein de cette affreuse bande.
Il est souvent suivit de trois ou quatre petit démons à l'apparence enfantine.

Balbéro : Démone guerriere, elle semble être en quelque façon responsable des troupes sur le terrain, ce qui fait d'elle l'une de nos cibles prioritaire. Assez solitaire et certainement folle à liée, il lui arrive de parler toute seule, à une entitée imaginaire.
Elle est, elle aussi, suivit de quelques petits diables exubérants.

Blodseng
: Ce type a quelquechose de spécial, l'imagerie thermique de son corp à révélée que s'il avait, sous quelque forme que se soit, des origine ou des gènes démoniaques, il appartenait surtout à la race des suceurs de sang.

Néo : Démon à l'apparence humaine, il passerait presque pour un joli coeur. Son apparence soignée, son hatitude avenante envers les autres résidants de l'usine, tout cela ferait presque oublier la taille impressionante de son tableau de chasse. Malgré cette réputation de tueur compulsif, il passe son temps à séduire les créatures féminines résidantes ou de passage au Begon. Il mérite sa réputation de "tombeur" aussi bien pour les femmes que pour le champ de bataille.

Carmela la Sanglante
: Succube extravertie, nous avons peu de renseignements sur elle, hormis le fait qu'elle aussi soit accompagnée de petits lutins démoniaques.


Cette journée a été marqué par la perte d'Auguste et Virgil. Ils ont été séparés du groupe pendant les observations, nous les avons cherchés des heures durant avant de retrouver la bague de fiancialles de Virgil, ensanglantée prés d'un broyeur remplit de chair.
Je jure sur ma vie de faire chèrement payer cette perte au Begon.

Jour N°7

suite du listage des démons du Bégon :

Dustmuppets
: Une créature étrange dont je n'ai pu définir ni le sexe, ni l'origine. Affreusement laide et amorphe, cette chose semble apparaitre sans crier garre et pouvoir disparaitre aussitôt. Contrairement aux autres menbres du Begon, elle n'utilise d'arme que son corp armé d'aiguillons et autres tentacules. Elle semble également maitresse d'une petite bande de daiblotins, ce qui augmente encore le nombre de ses gamins sadiques dans cette usine maudite.

Amélia : Une autre suceuse de sang, et apparement, compagne du vampire Blodseng. Pour quelqun de mal renseigné elle semblerait presque innofensive, taille moyenne, absence de musculature développée, aucune arme. Seulement elle semble suivie, ou possédée par quelquechose qui projette d'étranges et mortelles ombres tout autour d'elle.

Delacroix : un homme de grande taille, de longs cheveux blancs, armé d'une épée maudite et d'un pistolet de gros calibre fabriqué sur mesure. Qui as dit que le Begon était un regroupement exclusif de demons ? Car celui ci n'en est pas un. Devant l'évidence des ses ailes noires et les réactions pour le moins étranges de tous nos symboles sacrés, celui ci était un ange.

Orokum : Encore une erreur de la nature, ou peut etre une créature des abysses. Mais qu'importe son origine, celui-ci dispose d'une impressionnante carrure animale, ses griffes font la taille de nos épées, et sont à n'en point douter aussi tranchantes, et sa gueule hideuse ferait fuir n'importe quel soldat aguérit.

Nous n'avons plus de nouvelles de Valentin depuis qu'il est parti en reconnaissance, je garde espoir de le retrouver même si je crains le pire.

Jour N°9

Je pense que nous avons sous-estimé les risques en venant ici. Nous avons perdu beaucoup d'hommes depuis le début de l'opération, et ce sans vraiment savoir comment. J'ai bien peur que les démons ne se doutent de notre présence, malgré toutes nos précautions.

Nous avons décidé de continuer nos recherches. Mais au prochain pépin, nous repartirons par là ou nous sommes arrivé. Je crains aussi que la folie ne guéte mes compagnons survivants, le vieu Richard semble souvent absent et je l'ai surprit à dessiner d'étranges symboles à même le sol.

La mission d'abord, nous devons collecter un maximum d'information, et bientot ce cauchemard sera terminé.

Jour N° 13 :

C'est une catastrophe, ça ne peut plus durer, il faut que je parte. Richard à disparut, ainsi que Léon, et je vien de trouver Zaak, cruscifié dans l'une des salles abandonnée qui nous servit de refuge.
J'ai fais demi-tour, honte à moi mais l'atmosphère est trop malsaine ici, tous mes camarades sont mort ou disparus. Mais le pire, c'est que je ne retrouve plus le chemin lequel nous sommes arrivé...

C'est totalement impossible, je le sais, mais j'ai l'impression que les murs bougent, qu'ils parlent. Je me sens constament épié, je perçois des murmures, des rires, des cris angoissants, et quand je me retourne j'ai l'impression que des visages déformés par l'effroit se dessinent sur les parois.
J'ai perdu mon chemin. Par là ou nous étions arrivés est maintenant un solide mur de ciment qui semble etre paradoxalement là depuis des années. Certaines portes dont nous avions forcé les serrures sont maintenant comdamnées, il y a dans les murs quelquechose qui bouge, ondule sous la surface.
Peut être suis-je entrain de devenir fou à mon tour.

Date inconnue :

J'écris ses lignes en espérant que quelqun les trouve. J'ai été pris par l'ennemi, trahis par l'un des miens. Je pensais avoir retrouvé Richard, mais sont regard était vide de toute expression, et il ne semblait pas m'entendre. Quand j'ai voulut m'approcher de lui, son visage s'est déformé dans un expression de rage animale, il s'est jetté sur moi et m'a surement assomé.
Quand j'ai repris mes esprits il se tenait debout devant moi, la main blanche de l'ange déchu qui se tenait à ses cotés, était pausée sur son épaule. Je ne sais de quelle façon, mais Richard n'était plus, son corps semblait possédé par la volontée de l'ange.
Quand la paume de la main de Delacroix lacha l'épaule de mon ami, celui ci s'écroula au sol, innerte.


Putain de misson ! ce n'était même pas mon idée à la base !


J'ai peur... J'ai peur qu'il ne me tue pas...




Je l'ai vu dans son regard, il ne va pas me tuer...




Il va me garder en vie le plus longtemps possible...



... Pitié
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Delacroix
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Delacroix


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MessageSujet: Re: Déchéance et Guerres Begoniennes   Déchéance et Guerres Begoniennes EmptySam 9 Déc à 0:46


La rédemption

De la neige à perte de vue, le froid purifiant qui s'engouffre dans les poumons...

Les cimes des pins, les nuages cotonneux accrochés à la paroi, le ciel d'un bleu inaltérable.
Iimonis, anti-chambre de l'Eden, avant-poste de la pureté du saint empire sur une Terre déchirée et souillée par le sang.
On dit de cet endroit oublié de tous, qu'il est salvateur pour l'âme, un délivrance pour l'esprit tourmenté. Il est le lieu de pèlerinage pour ceux qui ont fauté. C'est ici que le berger pardonnera, même à sa brebis la plus égarée...

Voila des semaines qu'il marchait, seul, de jour comme de nuit, par beau temps comme dans le blizzard, portant sur ses épaules le fardeau de sa déchéance, de sa trahison envers les siens, symbolisée par la noirceur de ses plumes.

Plus bas dans la vallée, dans l'un des minuscules villages installés au pied de la montagne, on murmure qu'une sorte de démon est passé, demandant aux villageois de lui indiquer le chemin le plus court pour rencontrer celui qui pourrait lui offrir le pardon, soulager son âme.
C'est tout de même avec une certaine crainte qu'on lui avait indiqué le long chemin tortueux qui le mènerait au sommet. Un chemin qu'il avait entamé sans créer aucun problème dans le village, il s'était engagé sur le sentier de pénitence, l'air accablé par le remord et le doute.

La route ne semblait pas en finir, plus il montait, plus la température chutait. Il gardait la tête basse.

Une fois prés du sommet il vit ce qu'on lui avait décrit au village, une grotte creusée à même la roche, ornée de magnifiques cristaux dont les tons allaient du bleu clair au blanc neige. Un spectacle sans égal, qui était déjà une récompense pour ce voyage interminable. Une beauté émouvante qui réchauffait le coeur, et purifiait l'âme par sa simple vue.

- Splendide n'est ce pas ?

Delacroix fit lentement demi tour. A quelques pas se trouvait un homme de grande taille et à la carrure impressionnante. Malgré cette apparence charpentée, sa voix était douce, dépourvue d'agressivité.

- Savez vous qui je suis ?

Delacroix le fixait sans animosité, il répondit calmement, posément.

- Vous êtes l'un des rares à être placé à la droite du Père, symbole de pureté immuable et éternel. Vous êtes l'un des gardien du temple.

Un sourire de satisfaction discret se dessina sur le visage de l'autre. Il se mit à détailler le déchu de la tête aux pieds, prenant son temps. Ayant finit il fit gentiment remarquer.

- Un peu sombres sont vos ailes mon fils. Pour un jugement personnel je dirais même : un peu trop sombres pour un serviteur de dieu.

Delacroix acquiesça de la tête.


- C'est pour remédier à cela que je suis venu jusqu'ici. répondit-il simplement

- Certes, je l'entend bien comme cela. Cependant, il ne suffit pas de gravir la montagne et atteindre ma demeure pour se faire pardonner, surtout quand on a une conscience aussi lourde que la votre.
Le Père veille sur son troupeau, mais néanmoins la brebis égarée doit se montrer digne de rejoindre son berger, car bien entendu il l'aime, mais il ne peut pas se permettre de mettre en danger celles qui lui sont en tous temps restées fidèles.
Je vous laisserai volontiers entrer dans la caverne des glaces éternelles, mais il vous faudra d'abord m'apporter la preuve de votre bonne foi.


Le déchu opina de la tête et détacha un épais sac de toile accroché à sa ceinture. Après avoir desserré la corde qui le maintenait fermé, il le renversa, quelque chose roula au sol jusqu'au pieds de l'ange majestueux, quelque chose qui avait été vivant, une tête, celle d'une femme aux cheveux noirs, à la peau très pâle et aux canines proéminentes.
Delacroix désigna le crâne d'un geste.

- Je vous présente feu Amélia, vampire notoire et chef du clan des Begons Verts.

L'ange supérieur arqua un sourcil avec un mélange de surprise et d'intérêt. D'un regard il somma au déchu de s'expliquer.


- Je suis toujours considéré comme l'un des leurs, je pourrai vous aider à les traquer, je les connais bien depuis le temps. Si là est ma rédemption, je vous apporterai les têtes de chaque guerriers du Begon.

Il marqua ensuite un silence, laissant la créature divine à sa réflexion.

- Et bien ceci est assez intéressant je dois bien avouer, bien qu'il vous aurait de toute façon fallut le faire pour vous voir pardonné, vous avez pris les devants, ce qui marque votre volonté de revenir sur le vrai chemin. Je pense que je peux au moins vous autoriser à entrer chez moi, nous y seront mieux pour discuter, car nous avons beaucoup à nous dire.

L'ange commençait à se diriger vers la grotte quand il se retourna à nouveau vers Delacroix.

- J'oubliais, il me semble juste que vous me remettiez vos armes pour l'instant, ces lieux sont parmi les plus sacrés de ce monde.

Delacroix opina une fois encore, et docilement il dégaina la lame noire qu'il portait dans son dos et détacha sa ceinture à laquelle était rattaché le holster de son Requiem. Il tendit ses affaires au Gardien qui les récupéra et lui adressa un discret signe de remerciement.
Il remarqua les gants de cuir du déchu, il sourit légèrement, pensant à cet être égaré, habitué à la chaleur des fournaises infernales qui se retrouvait ici, prés du sommet glacé de cette montagne.

- Suivez-moi mon fils, il est temps d'avoir une discussion à l'intérieur de la caverne rédemptrice qu'est mon humble demeure.

Il précéda son hôte pour le mettre en confiance dans l'étrange mais magnifique grotte. Semblant en extase devant le spectacle, Delacroix tomba a genoux, baissa la tête et joignit les mains. Le maître des lieux ne releva pas ce comportement, c'était une attitude fréquente chez les repentants, la beauté des lieux servait de vecteur aux émotions bénéfiques ainsi qu'a la ferveur.

Il déposa les armes crasseuses du déchu dans un coin, décidément les traîtres ne prenaient pas particulièrement soin de leurs affaires, il lui faudrait réapprendre à celui ci les principes de base de l'armée angélique. Mais chaque chose en son temps, d'abord il devait, selon la coutume, apporter un livre de prière, une fiole d'eau bénite et un cierge de prière à sa brebis retrouvée.

Il se saisit d'une fiole transparente dans un placard qui en contenait un certain nombre. C'est à ce moment là qu'un oiseau égaré se posa sur le haut du meuble, juste devant son visage. Des fois de frêles volatiles se perdaient dans la caverne, attirés par la réverbération de la lumière sur les cristaux de glace. Mais celui ci ne ressemblait pas à un oiseau de montagne, il aurait plutôt fait penser à un oiseau tropical, coloré, l'oeil vicieux...

- RAAAAHH !! BRAS DROIT DE DIEU, REDEMPTEUR CELESTE, FAIS TES ADIEUX, ET EMBRASSE LA PESTE. DU HAUT DE TA MONTAGNE, TU T'ES FAIS ROULER, LA CONFIANCE TE GAGNE, MAIS C'EST DU CHIQUÉ. GARDIEN DU TROUPEAU, TU T'ES SALEMENT FAIT AVOIR, FINIT LE BOULOT, MAINTENANT CA VA ETRE TOUT NOIIIIIIIIIIR !! RAAAAAH !

Créature maléfique au discours blasphématoire, il tenta de l'écraser mais son poing inquisiteur ne rencontra que le bois massif. L'oiseau avait disparut.
Quelque chose ne tournait pas rond, la migraine le gagna, sur son front des gouttes de sueur commencèrent à perler, il lui sembla qu'en un instant la température avait grimpé en flèche.
Des rires sombres lui parvinrent, des voix basses, des murmures, il fit volte face. Rien.

Il n'y avait rien.

Et pourtant il lui semblait que les murs de sa caverne millénaire commençaient à onduler. Ses jambes montrèrent des signes de faiblesses, il chuta sur le sol dur. Il se releva difficilement, haletant, regardant impuissant les parois se couvrir d'un liquide rouge et poisseux, souillant ses lieux sacrés.

- Père ! que m'arrive t'il ? qu'elle est cette épreuve ?

Il se mit à courir vers la sortie, sans vraiment comprendre ce qui était entrain de lui arriver, avant de retrouver Delacroix dans la salle principale.

Celui ci se tenait debout, face à lui les bras le long du corps, ses mains gantées...
En un éclair il comprit, les armes du déchu n'était pas sales, pas plus qu'il ne craignait le froid. Il regarda les paumes de ses mains, un liquide de la couleur du vert de gris souillait sa peau, un poison made in Begon, tous droits réservés.

L'infâme traître avait empoisonné ses affaires en prévisions qu'elles lui seraient confisquées.

Il posa son regard sur le sol, là où le déchu s'était agenouillé un peu plus tôt, était une trace de brûlure noire, avec au centre un glyphe hérétique. Il s'était fait avoir par la sorcellerie païenne de Delacroix.

Prit d'une colère noire il tendit son bras droit sur le coté. Une grande épée d'une blancheur aveuglante se forma dans sa main, il allait pourfendre celui qui s'était joué de lui et renvoyer ce démon raté dans les abîmes d'où il n'oserait même plus ressortir.

Il la brandit vers Delacroix.


- En son glorieux nom ! Vociféra t'il en armant son bras.

Le déchu ne se démonta pas, au contraire il tendis incompréhensiblement la main.
A terre, dans son étuis, le Requiem commença à frémir puis glissa comme une flèche dans l'air jusque dans la main de son maître.

Deux coups de feu brisèrent la sérénité déjà vacillante des lieux, puis deux autres, et encore deux autres. Les flashs violents de lumière projetaient des ombres inquiétantes sur le visage du déchu, les douilles fumantes finissaient leur vie sur le sol.
Le gardien tomba à genoux, respirant avec beaucoup de difficulté, son torse percé de trous rouges béants. Delacroix tendit sa main libre vers son épée, qui, aussi docile que le pistolet, vint se placer d'elle même dans sa paume.
Dans un geste désespéré l'ange trouva la force de soulever son bras armé, la lame noire de Delacroix siffla, l'épée blanche tomba à terre, accompagnée d'une main tranchée.

L'ange mortellement blessé hurlait de douleur et de rage, vociférait des malédictions, le déchu lui décrocha un violent coup de pied dans le visage, l'envoyant définitivement au sol.
Il plaça ensuite son pied sur la gorge de l'ange, de façon à le coincer.

Les yeux remplis de colère, il aperçu la tête d'Amélia, il savait à présent que cela n'était en fait qu'une femme quelconque, frappée du double malheur de ressembler à la vampire et d'avoir croisé le chemin du déchu. Un simple leurre.

- Va en enfer... Juda !

Delacroix pointa le canon de son Requiem vers le front de sa victime.

- Amen.

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