Bilan !

Franchement, jvais vous dire, ça m'fait mal, mais chais pas pourquoi j'ai choisi ce p'tain de titre à la con !

Vala, c'est dit, ça m'brise mon ptit coeur ais une fois d eplus chuis en panne.

Panne de quoi ? D'inspiration pour les titres ! La malédiction du chroniquer me poursuit, m'accule (non les enfant, j'ai bien dit Accule).

Vais-je m'en sortir ?
Vais-je esquiver l'écueil de la non inspiration ?
Vais-je briser d'un verbiage affolé les falaises qui me séparent des textes incroyables qui naissent en mon esprit ?

La moindre série américaine, ou le moindre manga d'ailleurs, terminerait cette envolée lyrique de questions existentielles par un joyeux, frustrant, "La suite au prochain épisode".

Comme je suis salaud mais pas trop, je ne le ferai pas.

Salaud mais pas trop ? Etonnant, bah oui, ici je suis en civil, j'ai pas de réputation d'enfoiré de salaud d'admin de merde à conserver auprès de vous, mes amis, mes frères, mes soeurs, mes admirateurs... Disons qu'on oublie le dernier qualificatif .

Oui, je dis oui, je le crie je le hurle,je le déclame à la tribune, oui, je réussirai !

Je serai l'artisan de ma propre réussite littéraire !
Je concevrai en mon âme endiablée le stextes qui feront rêver (ou cauchemarde, c'est selon).
De moi naîtront chroniques, BackGrounds, posts déchaînés.

J'ai réuni mes armées schyzophréniques, Daëga en tête ses mots d'anarchie à la bouche, quand c'est pas un organse masculin que je ne décrirai pas.
Eldara la suivant, son fanatisme inaltérable levé tel un étendard et un bouclier, quand elle ne se love pas contre un puissant corps de SD.
Romain, enfin, le fou, l'illuminé, le créateur de cette folie qui l'habite, le prend, l'élève t le détruit.


Il me vient à l'esprit que je vois dois un aveu, le voici :

J'ai grave dérivé.

Au départ j'étais parti pour vous faire part d'un évènement personnel et tout au plus inintressant, à savoir que mon rapport de stage est terminé, imprimé, relié, et sera rendu dans moins de deux heures.

J'ai débuté ce stage le 29 mai, j'ai débuté ce rapport le 24 octobre. Ben ouais, 35 pages, plus les annexes, trois jours, plutôt de snuits d'ailleurs, tel est le secret de ma fénéantise !

C'est ce rapport qui me tint éloigné de Demange une semaine durant, c'ets ce rapport qui provoqua la saturation de ma BaL et un retard que je passerai ce week end à rattraper.

C'est ce rapport, enfin, qui est pour moi une réussite personnelle, un accomplissement, unboulot sans cesse reporté mais finlement avec plaisir exécuté.


Voilà, je tenais à vous faire partager tout celà, mais ça ne répond pa sà la question cruciale, l'intérogation qui nous anime tous, en tout cas moi :

Quelle connerie d'amélioration de Demange je vais bien pouvoir sortir ces prochains jours pour mettre l'ensemble de la communauté sur le cul ?


Nulle idée, des millions de projets, des envie set des désirs, du temps et de l'overbooking chronique (maladie diagnostiquée chez l'admin web commun), une vague perpétuelle d'innovations improbables et de volonté inébranlable, tel est cet esprit unique mais multiple qui ce jour s'adresse à vous et vous donne sa substance, ce qui le fait vivre et souffrir, aimer et détester, sa vie sa mort, et surtout ses conneries.


Bien à vous chers membres du Begon, que la fortune vous sourie.

Et ben dis donc ! Bon pour ta folie je savais et sinon félicitation pour ce rapport.

Oh et Dada je t'aime

VI!!!!

on t'aime tous!!!!!!

Et bien mon Dada qu'estèce qu'il se passe...

/me passe discretement dans toute la pièce et retire tote les petites cuillères qui trainent...

... tu nous feras pas encore une petite crise de dlirius hystéricus ?

/me lance au loin toutes les cuillères...

... allez allonge toi et repôse toi un peu...

Ouh que c'est mignon et bien dit ... Mais viens donc ici que je te fasses une léchouille ...

Bien à toi
C'est avec plaisir que je lirais à nouveau le fruit de ton inspiration ...

... mais d'abord prends tes calmants

ce méchant rappport qui fait que hier soir quand je t'ai fais des bisous et t'es dis bonne nuit j'ai eu droit à : ++

Pauv' lélé qui déja avait vu son pote de discution nocturne s'en retourner à son lit bien tôt ce coup ci, aprés avoir abandonné ses yeux dans des petites boites en plastiques.
Qui d'ab saute sur le poils du loup qu'est notre Aniol, vers 4h du mat quand elle péte un cable, et que là le loup y es-tu ? n'y étais pas...

Arg Arg...

Bon bé je croise les doigts en attendant les résultats de ton rapport.

Et je vais des calins et des bisous !!!!

/me qui péte un plomb en ce moment et qui s'excuse encore d'avoir du mal à pondre sa chronique de retour....

/me tente un "ma pauvre lélé" avant de fuir en courant enfin en roulant

t'as pas le droit de le dire toi d'abord !

"Et je vais des calins et des bisous !!!! "

quand je relis ça je me dis que ça doit être un mélange de je fais et de je veux.

Enfin bref...

Bah pour la peine moi aussi je veux pleins de calins et de bisous!!!

Je suis légèrement en manque ses derniers temps -_-

Because life is never finished !

Parce qu'un bilan n'est pas un point final, parce que cette folie douce qui nous anime semble avoir fermement planté ses pitons dans mon âme, et parce que, surtout, j'ai rien de mieux à faire que partager mes introspections, me voilà de retour.

Ce soir, on va parler, parler, parler, je vais écrire jusqu'à tarir ma soif de mots.

Libéré, c'est ainsi que je me suis senti après le rendu de cette saleté de rapport. L'oral sera une formalité, aucun problème, de toute façon j'aurai la moyenne, donc je validerai le module et, de toute façon, j'ai déjà validé tout le reste, alors ça ira.

Non, tout ça est déjà oublié, du stress des dernières heures quand je ne voyais pas la fin de la chose à l'euphorie de la suite quand je ne voyais que la victoire sur le temps et sur ma fénéantise.

J'ai replongé dans le jeu, eh oui, faut bien, chuis là pour ça, et j'ai cru retrouver ma vie réelle.

J'ai regardé à ma gauche et j'ai vu l'égoïsme.
J'ai regardé à droite et j'ai vu l'ambition, l'opportunisme.
J'ai regardé en haut, en bas, derrière et devant, je n'ai vu qu'obstacles d'esprits sclérosés, incapables de se mouvoir dans la réalité au point de ne concevoir que leur plaisir à court terme, incapables d'autre chose que manger les réserves jusqu'à épuisement, pour mourir ensuite.

Alors, amis, j'ai fermé les yeux et, tel Daëga elle même, j'ai ouvert mon âme à mon regard, et j'y ai vu une pépite, un arc en ciel de couleurs et de vie, en un mot, amis. Je vous ai vus, vous que je connais à peine, pour ne pas dire pas du tout pour certains, j'ai vu votre envie votre courage, j'ai vu ce qu'ensemble nous pouvons faire, j'ai vu, j'ai vu, et j'ai entendu la supplique d'un monde abandonné.

Comment changer la Terre que nous connaissons, comment changer les peuples ?

Peu d'espoir, n'est-il pas ? Même les "hommes de pouvoir" n'y pourraient rien s'ils perdaient assez leur envie de pouvoir pour essayer, non, je m'attaquerai tout d'abord à cible surmontable, à ennemi à ma taille, un un mot, un autre, Demange.

Avec, je l'espère, les soutiens qui me donneront la force, j'abattrai la bête malade et chasserai ses cancers, et je ferai, je l'espère, un jeu nouveau et, jouable.

Arrêtons là, non, non, je vous en prie cessez de m'acclamer, non je ne me présenterai pas à la présidentielle, pas pour moi ça de faire le gugusse à l'Elysée ou à la Télé.

Plongeons à nouveau, en moi. On y trouve des choses inavouables, comme partout, la liste des vieilles dames que j'ai torturées après un viol en bonne et due forme (je me suis toujours demandé si violer une mamie de 95 ans s'apparentait plus à la gérontophilie ou à la nécrophilie), ou bien la recette du cassoulet maison (celui qui asphyxie plus surement qu'une bombe au gaz sarin).

Les gosses, non, je touche pas, faut pas abuser, même en RP j'en ai jamais massacré. Ou alors sans faire exprès.

Que fait l'humain moyen pour extérioriser ses pulsions, ses trucs choses inavouables, hein ? Ben je vais vous le dire moi ce qu'il fait l'humain moyen, il ne fait RIEN.

Le mec moyen (et la fille moyenne), quand il en a gros sur le coeur ou qu'il a des envies de meurtre, il encaisse, il frappe sa femme, il tape ses gamins, il engueule le chien qui n'avait strictement rien fait (le pipi sur le tapis du salon compte pas).
Et ce mac là, on le retrouve derrière un rayon poissonnerie, une sole à la main qui n'a que l'envie, meurtrière, de nous la balancer à travers la gueule, on le retrouve à une caisse de supermarché, profitant sadiquement du vieil adage débile "le client est roi", pour traumatiser durablement une hôtesse de caisse (caissière ça fait péjoratif) sous prétexte qu'il s'est fait engueuler par sa femme quand il a téléphoné pour la 4 ème fois pour savoir combin de tomates il fallait prendre et quelle marque de lessive elle voulait (Ariel dans l'exemple mais ça importe peu, les 4/5 des lessives sont signées du même fabricant (Procter & Gamble pour les curieux)).

Donc celui là est un orage ambulant permanent, un danger de chaque instant, celui qui va accélérer sans raison apparente au passage piéton quand il verra une vieille traverser au rouge. Au tribunal il dira avoir cru voir sa belle mère.


Rejetons cet avorton (rîme), et n'acceptons plus ces bouffons (re rîme, je me lache).

Non, il faut changer, regardons le mec pas moyen !

Regardons ce jeune homme, la trentaine, dyamique, manager (ou pas), bien dans sa peau et dans sa tête, agréable, souriant, toujours poli à la caisse du supermarché comme au téléphone avec le 10 ème témoin de Jehovah qui a appelé depuis le matin.

Cet homme, ou cette femme, mes amis, est la lie de notre société, il est celui qui pousse les enfants tout gentils à bruler des bus (vous savez ceux qui ont brulé une fille qui avait rien demandé et qu'on finira par mettre 1 an en taule en disant qu'il étaient pas responsables et qu'ils voulaient pas en venir là).
Il est celui qui pourrit le monde et qui aime la mondialisation, il est celui qui fait plus que ses 35 heures parce qu'il aime son boulot (bouh la honte).

Ce mec là, méfiez vous, si y faut son trop plein de malheur et de dégoût, il le passe autre part que sur les joues de ses gosses ou les oreilles de la pauvre personne qui aura le malheur de le croiser en situation d'infériorité (c'est à dire en tant que vendeur parlant à un client, par exemple, ou subalterne à son chef).
Eh oui, car cet homme, il passe ses nerfs sur des forums, des blogs, des jeux, des clubs SM. Il file trois coups de fouets à une autre personne qui veut les recevoir et il se calme en donnant du plaisir. Il se reçoit un coup de cravache ou se fait attacher dans une pièce tendue de cuir rouge et noir parce qu'il aime ça et que ça le libère. Il sort une diatribe de trois kilomètres sur la société, le monde, le sexe, le viol, Demange, etc, parce qu'il trouve plus sain d'être en dehors du sentier battu que de casser la gueule à son fils !

Non, je n'ai pas honte, pas honte d'être capable de faire dire à Daëga qu'elle découpe des humains, qu'elle arrache des yeux à la petite cuillère. Non, j'ai pas honte de faire baiser mes démones avec des démons joués par des hommes, je n'ai pas honte de le dire, je baise des mecs par RP interposé, j'en reste hétéro jusqu'au bout des doigts (ce qui n'est pas plus une honte que d'être homo ou bi).

Je n'ai pas plus honte de jouer une fanatique digne de l'inquisition, de l'islamisme radical ou de la bouchère pure et simple, je n'ai pas honte.

Je n'ai pas honte d'administrer un jeu fallatieux, potentiellement plus dangereux que tous les morceaux de rap et jeux vidéos réunis.

Car ne nous y trompons pas, la puissance des mots ne sera jamais égalée par les images les plus choquantes. Un mot peut créer une souffrance, une dégueulasserie, impossible à produire dans le réel. Dans un livre, sur un forum, nous ne connaissons plus d'autres limites que notre imagination et notre talent pour manier les mots.


Mes amis, nous sommes différents du commun des mortels. aucune araignée ne nous a piqué, nous ne sommes le prince d'aucune civilisation extra terrestre, non, nous avons un cerveau, comme chaque humain (même si parfois on se demande...), et nous nous en servons un minimum pour briser nos carcans. Peut-être sommes-nous lâches d'avoir abandonné le monde, mais nous avons la force d'inventer le notre, d'y être plus vrais, plus libres, car les conséquences sont contrôlables.

Je ne regrette pas ce que j'ai dit, et tout ce que j'ai jamais écrit, et je défie la masse des incapables de jamais me prouver que j'ai tort de ne pas connaître de limites sociales quand je m'exprime !

hum...

Et dire que j'ai tout lu, pas que ça m'interresses pas, mais imagines ! je n'ai pas encore lu ta dernière chronique, grumf...

Demange est donc dangereux, mais comme tout le reste en fin de compte.
Alors autant choisir son danger et son plaisir

Euh...

Vive Dada!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Inchangeable tu resteras,
dans mon coeur tu demeureras.
Fan je resterais
Amie à vie je serais.

Vive Toi
et nous aussi, ... le fleuriste me fait un prix de gros

Ah ouais quand même...

5 réponses, 4 filles.

Moi je dis, j'ai la classe.

Heu... lol...
Juste pour dire : il a craqué !!!

En plus ça te fait baisser ta moyenne féminine !!!

MDR

Héhé... c'était moi le seul gars...

Merci tar

Bah putain de merde alors (non c'est pas impoli ^^)
Poussé par ma maladive curiosité j'ai été obligé de tout lire, baissant par la même ta moyenne de fans féminines (si on s'en tient strictement au hrp hein).

Et je ne trouve à dire que "putain de merde alors", peut-être parce que j'ai adoré lire ça, comme tout ce que t'écrit d'ailleurs (ça me prend du temps sur mes rep rp d'ailleurs ... rhaa non c'est bon lélé j'ai vu la rep à l'antre ^^). Quoiqu'il en soit y a tant de trucs vrais dans ton histoire que c'est génial ^^

Tiens d'un coup ça me rend fier de mes propres persos et de moi-même, et putain de merde alors j'ai un cerveau

j'ai rein lu désolé mon dada mais trop pas le temps en ce moment donc je te ferais une meilleur rep une fois que j'aurais eu un résumé par l'une des femmes dirigeant le truc :

sinon gros kissou à toute et à tous je pense souvent et très fort à vous.

Le première qui dit que c'est pas vrai ben euh. . . j'le tape Na

Euh c'pas v.... hum ok je dis rien, sérieux tu penses à moi aussi ?

putain je m'insurge!!! (avec les fautes qui vont avec)

un mec et sa femme se font agrsser chez lui, 3 hommes armées, ils sont battus attachés pendant le cambriolage
l'homme réussi à se dégager un des agresseur veut le butter , il réussi à retourner l'arme, l'agrseeur se fait shooter il tombe par la fenêtre dansla bagarre
ben le gars qui s'est défendu est en tole pour homicide volontaire

sarcosi crit au scandale
moi j'hurle france de merde ! justice de merde !
et là t'as les politiciens qui disent "ouais sarcosi fait ça pour sa campagne électorale se mettre du coté du peuple
grumfffff

pitoyable !!!
voilà dans quoi on vit !!!

Vraiment n'importe quoi...
Moi le gars je lui remet la légion d'honneur... Nan mais franchement, c'est quoi ce bordel... et la légitime défense ils en font quoi ???

Là, je crois que... Je vais pas me retenir, je voulais mais Hero m'a dit que tu avais écrit Lélé et là... Attendez.

L’enfer, c’est les autres. Mais ils sont moins loin qu’on veut bien nous le dire.

Lélé, tu viens d’aborder un sujet que je n’ai pas entendu, ça me débecte ce genre de choses, alors à moi et je renonce à al tendresse.


Prenez un couple heureux, un homme, une femme, deux enfants. Heureux ? Non, pour une raison que l’on connaît, une autre hypothétique. Car, sait-on si cet homme et cette femme sont vraiment heureux ?
Mais cette famille est condamnée, à court terme, parce que le cancer de l’homme arrive en phase terminale, parce que les chimios le laissent exsangue.

Cette famille, on se dit, la femme, les deux enfants en bas âge, que peut-il arriver de pire ? Je vais vous le dire.

Il est mort, voilà maintenant plus d’un an. Mon père m’en parlait, parfois, car c’était un ami d’enfance pour lui, car les parents de cet homme, cet homme bon, étaient des amis de mes grands parents. Et ce soir, à l’occasion de l’anniversaire de ma mère, mon père a sa mère à lui au téléphone et elle lui en parle, rapidement.

Alors, je vais vous raconter la pourriture humaine, un exemple de plus, un exemple qui, je l’avoue, me choque, me dégoûte, me brise. Oui, me brise, moi, le joueur de Daëga.

Il y a quelques temps, les enfants vont chez la grand-mère paternelle. Une femme normale, qui a perdu un mari, un fils unique, à qui il ne reste que ses deux petits enfants. Elle se démène, elle leur trouve des occupations, elle les inscrit à un concours de pétanque pour gamins, elle veut les amener à la fête, et ceci, et cela.

C’est beau, n’est-ce pas ? J’en ai les larmes aux yeux car moi, la fin, je la connais.

Quelques jours plus tard, la mère arrive, mauvaise humeur et compagnie. De mauvaise grâce, elle accompagne les gosses à la fête, elle n’a pas envie, mais elle a encore moins envie que la grand-mère s’en charge. Sentiment maternel ? Besoin de se raccrocher à ses enfants, je pourrais le croire, jusqu’à la suite.

Retour de la fête, humeur massacrante, les enfants vont jouer dehors. La grand-mère a compris, elle, elle aborde sa belle fille, elle lui demande pourquoi elle est de si mauvaise humeur, elle demande si emmener les enfants à la fête est une telle corvée. Et là, ce serait l’apothéose s’il n’y avait pire encore, voici, en substance, la réponse :

« Et vous croyez que moi ça m’amusait d’attendre qu’il crève le vieux ? »

Vous savez, là, je me mets à la place d’une mère aimante qui a élevé son fils dans le respect, qui entend la veuve de son fils mort d’un cancer après des années de souffrances et de déclin. Je me mets à sa place et je me dis, devait-elle accepter l’insulte, le crachat à la mémoire de son fils pour conserver ses petits enfants, où a-t-elle eu raison de flanquer sa pute de belle fille à la porte ?

Quel courage a eu cette femme de se briser une nouvelle fois le cœur pour sauvegarder la mémoire de son fils, je l’admire, je ne sais pas si j’aurais cette force.

Voici la fin la conclusion de mon exemple. Pour l’anniversaire des enfants, la grand-mère envoya un cadeau. Elle n’eut jamais un appel téléphonique de remerciement des enfants.

Je vous le demande, je me le demande, ont-ils eu les cadeaux, ou dans une jalousie pathétique, la mère a-t-elle refusé de leur donner ce qui venait de la grand-mère détestée, qualifiée de toutes les tares car elle a eu le tort de mettre au monde un homme bon, qui l’a épousée, lui a fait deux enfants et est mort, comme un lâche, malade, dépendant ?

Pour moi, voici les pensées de la mère, les pensées d’une femme qui aurait du pourrir du cancer à la place de son mari.



C’est terminé, je n’ai pas pleuré, mais c’était pas loin. J’ai dit il y a deux ou trois jours que rien n’était plus fort que les mots, je me le prouve, mes propres écrits me bouleversent car j ne raconte pas une histoire sordide, je raconte une réalité.

On fustige les régimes totalitaires, les nations guerrières et sanguinaires, on voue aux flammes les massacres et les violeurs d’enfants.

Ca, l’enfer, CONNERIE.
Ca, le pire, FOLIE.
Ca, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg de la misère humaine.

Dans les familles, l’argent brise tout, dans les familles, les rancoeurs détruisent. Dans les
familles, un peu d’envie brise la vie.

Quand colère contenue envoie l’enfant au tapis, fracture du crâne, vies brisées et cerveau éclaté.

Quand vanité subtile brime à jamais quand les parents ne supportent pas un fils, une fille qui réussit mieux.

Quand gourmandise provoque éclatement, quand à en trop vouloir on donne du travail aux juges, et quand sans son avis, on déchire un enfant.

Quand d’un Homme l’avarice impose à ses proches des choix, choix des études, choix des droits. Je peux tout te donner, mais je ne le veux pas, car l’argent est un roi, qui fait sur moi sa loi, car jamais tu n’auras, tout ce que j’ai gagné, fils indigne de moi, ma fille, la traînée.

Quand par paresse ils ferment à leurs enfants les portes d’un avenir heureux. Quand une décision égoïste, celle de se la couler douce impose à ceux qu’ils enfantent de trimer à jamais.

Quand la jouissance du sexe brise tous les couples, fait oublier l’amour et conclut les histoires. Et quand pour une queue on retire à ses enfants leurs droits sur l’avenir.

Ou quand enfin l’orgueil, sans remise en question, interdit aux enfants, tout épanouissement.


Facile, me direz-vous, j’ai pris les 7 fameux pêchés et les ai illustrés, ça m’a calmé il le fallait j’avais trop de colère en moi.

Non, sérieux, ces gens comme cette grand-mère triste et son fils mort, comme cet homme qui se défend et défend sa famille face à la mort, pourquoi ont-ils été condamnés, par la justice ou par les autres ?

POURQUOI frappe-t-on le pilier de nos existences, pourquoi détruit-on tous ces gens bien qui sont le seul espoir ?

Je ne peux pas l’accepter, je ne peux pas me taire, que sert de donner de l’argent à des associations pour scolariser des tribus africaines dont la vie est sûrement mille fois plus saine que la notre.

Je ne refuse pas ce que j’ai, ce que l’on a nos héritages, je ne réfute pas le progrès ni ne dis, c’était mieux avant.

Ce que je dis, c’est que ce serait mieux, autrement, si l’égoïsme tombait et pliait sous une synergie.


Ca manque de force, de substance, désolé, ça m’a anéanti.