Un grand retour

La présence que tu ressens est celle d’Amélia. C’est la Mastor de la faction. Tu es ici dans les locaux du Bégon, et tu ne risques rien. Nous sommes là pour t’aider.

Bien qu’Ahrseck soit devant lui, Tarnotah ne ressentait pas la présence de sa sœur comme il l’a ressentait dans le temps, avant sa disparition. Il essaya de la contacter par pensée, mais c’est comme si elle dissimulait son esprit, comme si elle se cachait.

Tonton Borgh, malgré le fait qu’il ne fasse pas parti de la faction passa derrière le comptoir et sortit une bouteille de rhum pleine ainsi que 5 verres. Il se dirigea vers une table.

Suivi ? Hum… je ne sais pas trop. Je ne fais pas parti du Bégon, donc je ne connais pas tous les membres. Mais je ne pense pas qu’il y ait à s’inquiéter.

Tonton Borgh remplit les 5 verres

En tout cas je vous remercie de nous avoir ramener Ahrseck. Je suis persuadé que Tarnotah pourra la sauver… enfin j’espère…

Amélia se décida à apparaitre toujours aussi sombre qu’à son accoutumée, le capuchon de sa cape déjà rabattu sur ses épaules, et glissant rapidement non loin des nouveaux arrivants.

-La curiosité peut-être un atout en bien des domaines, et cette dernière m’a poussée à savoir qui se cachait sous cet animomorphie, j’ai une certaine méfiance envers ses êtres…

Elle fit enfin un signe de tête pour saluer les nouveaux arrivants, puis regarda discrètement Tarnotah et sa sœur sans pour autant poser de question.

Ne craint rien Ahrseck… et viens donc t’asseoir un petit peu avec nous…

Tonton Borgh tira une chaise pour Ahrseck et déposa un verre sur la table devant elle. Puis il présenta un autre verre à Jehezzara

Vous l’avez bien mérité. Merci pour nous l’avoir ramenée !
Amélia, je suppose que vous prendrez bien un verre vous aussi ?
Tarnotah… ?

Tonton Borgh s’assit et sortit un bout de papier sur lequel il écrivit un petit message qui, après qu’il eu prononcer quelques mots, disparu en fumé. Pour ceux qui avaient pu lire, le message disait :


Kali la noire…
Je vous prie de bien vouloir me rejoindre dès que possible au bar
des Bégon. Une de vos affaires pourrait bien se clôturer ici même
dans peu de temps, et il serait bien qu’un juge du GLAIVE y assiste.

Cordialement

Tonton Borgh

La succube vint s’asseoir à la table. Le vieux démon visiblement semblait ne pas lui vouloir de mal… et puis après toute cette marche, la poussière lui avait donné soif. Elle prit le verre et sentit pour voir ce que c’était.

Quoi être ? Sentir bon !

Avant même d’attendre la réponse elle avala d’une traite son verre.

Tarnotah refusa le verre de Tonton Borgh, il était légèrement troublé de retrouver sa sœur après tant de temps… même si quelque chose en elle avait changé ! Sans mot dire, perdu dans ses pensées, il s’approcha de la table sans pour autant s’asseoir et se plaça non loin derrière Ahrseck. Même s’il n’approuvait pas ce qu’il allait faire, il n’avait pas le choix.

Kâli pénetra dans le bar du bégon. Sa cape de Grand Juge cachait les six bras de la démone.
Elle venait de recevoir le message de Tonton Borgh et s'était dirigée vers le lieu du rendez vous.
Elle regarda autour d'elle et salua d'un bref signe de tête les démons présents. Elle connaissait peu de personne ici. Elle avait juste reconnu Tarnotah, Tonton Borgh et Néo, l'ami de Syl.
Elle regarda l'auteur du message qu'elle venait de recevoir au G.L.A.I.V.E.

-Me voici, Tonton Borgh. De quelle affaire désirez vous me parler et en quoi puis je vous être utile?

Tonton Borgh se leva et rejoignit Kâli la noire près de l’entrée.

Merci d’être venu si vite…
Vous connaissez sûrement Amélia, chef des Bégon ? Voici Tarnotah, mais je crois que vous le connaissez aussi. Je vous présente Jehezzara, membre du BLOCK, et… Ahrseck.

Tonton Borgh fit une pause de quelques secondes comme s’il réfléchissait à quelque chose puis reprit :

C’est à propos d’Ahrseck que je vous ai demandé de venir. Vous vous souvenez sûrement de la requête que je vous avais faite concernant cette succube et… son dossier ? Par rapport au fait qu’elle est considérée comme traître alors qu’elle peut sûrement être sauvée ? Nous avions eu un entretien là-dessus il y a quelques mois… Et, bien que vous n’aviez pas voulu m’aider à l’époque, une expédition a été menée pour la capturer et…
Mais je parle, je parle, mais vous avez sûrement soif ; venez prendre un verre.

Tonton Borgh se dirigea vers la table est tendit un verre à Kâli.

Néo, RedHead Vous viendrez bien vous joindre à nous aussi non ?

[HRP : J’avais oublié que Néo et Redhead étaient là aussi … halala, quand les RPs prennent du retard !!! ]

Tarnotah n’avait pas fait attention à la juge qui était entrée. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu’il était perdu dans ses pensées. Sans se soucier de son oncle, ni de personne il s’adressa à Amélia d’une voix grave

Amélia, s’il arrive que je ne sois pas moi-même quand j’en aurai fini, fais en sorte que je ne fasse de mal à personne…

Pardonne moi Ahrseck

A peine eut-il finit de prononcer ces derniers mots, que Tarnotah ferma les yeux, posa fermement les mains sur les épaules de sa sœur et tenta de s’insinuer dans son esprit. Il le fit comme lui avait apprit celui qui l’avait sortit de son état il y a un an de cela.

La succube tournait toujours le dos à son frère quand celui-ci posa les mains sur ses épaules. Dans un premier temps elle ne comprit pas ce qu’il se passait puis l’instant d’après sembla complètement paniquée. Elle commença à secouser sa tête de droite à gauche comme pour essayer de chasser ce qui essayait de l’attaquer. Mais rien à faire… Puis elle essaya de s’enfuir, mais ne pu bouger car son frère la maintenait fermement, il n’y avait pas d’issue de secours.

Non… mais qui est-ce… mais… non… NON ! ! ! HHHHAHHAAAAAAAAAAAAA… ! ! !

Tonton Borgh rejoignit Kâli.

-Oui je connais le nom d'Amélia mais je n'ai jamais eu le plaisir de la rencontrer. Par contre, je connais Tarnotah, d'ailleurs, j'aimerais vous parler en privé un peu plus tard pour le dossier qu'on déposé vos diablotins.
Jehezzara, ravie de vous connaitre.

Kâli regarda alors Ahrseck. Elle se souvenait....

-Oui je me souviens très bien de notre entrevue, il y a quelques mois. Nous vous avions attendu et vous deviez nous la ramener. Mais vous n'êtes jamais revenu avec elle.

Tonton Borgh lui tendit un verre et Kâli s'en saisit.

-Je vous remercie. Bien maintenant que je suis là et que vous avez retrouvé Ahrseck, en quoi puis je vous être utile?

Le sourire de la succube se crispa à l’arrivée du curieux suiveur. Un visage de porcelaine, les mouvements fluides, de tous les êtres de cette terre, les vampires étaient ceux qu’elle connaissait et discernait le moins bien, moitié d’une chose et moitié d’une autre.
Elle l’observa avec une réserve inhabituelle pour elle …

- Vous êtes la deuxième personne à m’parler d’animomorphie, et je n’sais encore pas ce que c’est … mais … la méfiance est quelque chose qui nous est réciproque vous et moi.

Elle prit le verre offert par Tonton Borgh, restant debout devant la table et répondit presque pour elle-même en trempant ses lèvres pour goûter le rhum
- espérons-le pour elle, oui … puis bu cul sec le verre de rhum.

Elle salua ensuite rapidement Kali la noire, écouta distraitement les propos de Tonton Borgh, elle en avait presque oublié la gênante présence d’une vampire proche d’elle … elle observait Tarnotah depuis quelques minutes déjà, son expression avait quelque peu changé.
Son regard pivota du frère vers la sœur, rapide et studieux, elle n’aimait pas la tournure des événements, mais ne bougea pas, sa main se crispa autour de son verre vide …

Lorsque Ahrseck cria, elle s’avança d’un pas … un grognement résonnait de sa gorge, ses mains doucement grossirent pour devenir des grosses pattes noires et griffues, son penchant protecteur contrariait la retenue qu’elle s’efforçait à garder face à une situation qui ne la regardait que de très loin.

Amélia ne refusa pas le verre mais n’y toucha pas.
Elle restait en observatrice peu bavarde, répondant à Tarnotah par pensées.

**je suis et reste là Tarnotah…**

Puis elle se tourna vers Kalî la noire à l’énoncé de son nom, pour finir par suivre les paroles et les actes de Jezharra.

-l’animomorphie et le pouvoir que vous avez de vous transformer en panthère pour certains il s’agit d’autres animaux, mais je connais une autre panthère…

Elle aussi elle se concentra sur ce qui se passer entre la fratrie, gardant toujours un œil sur Laodicé trop discret et Jezharra.
Elle finit par s'introduire dans son esprit félin.

**Pourquoi réagir ainsi alors que c’est vous qui venez d’amener cette jeune fille à Tarnotah ?**

Tonton Borgh leva son baton pour empecher Jezharra d'approcher de Tarnotah et d'Ahrseck. n'ayant aps entendu la conversation avec Amélia, il ajouta :

Je vous déconseil d'intervenir... Tarnotah essaye de découvrir ce qui est arrivé à sa sœur en fouillant dans son esprit, et essaye par la même occasion de la faire revenir telle qu’elle était avant qu’elle ne disparaisse. Je crois bien que ce soit un mal nécessaire

Pour lui-même :
Comprendre et la sauver… les seules choses qui importent maintenant…

Se tournant de nouveau vers Kâli

Mais peut-être que la juge que vous êtes aimerai voir ce qui lui est réellement arrivé afin de se faire un avis et pouvoir définitivement classer cette affaire… ?

Pour lui-même
…et de se faire pardonner d’avoir refusé de lui porter de l’aide !

Kâli regardait la scène autour d'elle sans esquisser le moindre geste, ni dire le moindre mot.
Puis Tarnotah s'adressa à elle.

-Je suis d'accord en effet pour voir ce qui lui ait réellement arrivé. Celà pourra m'éclairer sur les faits qui se sont passés.
Mais sachez que je ne suis pas la seule à décider de cette affaire, bien que maintenant je sois devenue Grande Juge du G.L.A.I.V.E. Jytha, notre vampire et autre Grande Juge a suivi cette affaire.
Je me devrais de lui révéler les faits nouveaux dont j'aurais aujourd'hui et ici même pris connaissance.
Allez y je suis prête à découvrir ce qui est arrivé à Ahrseck.

Kâli attendit alors la suite des choses sans bouger.

Tonton Borgh ferma les yeux. Ses lèvres s’agitèrent formant des mots que nul n’entendit. Puis de son bâton il toucha le frère et la sœur puis la tête de Kâli.
Après un instant il rouvrit les yeux.

Maintenant vous allez voir…

Des images apparurent dans la tête de Kâli… C’était comme un sixième sens…

(voir post Tarnotah qui suis !)

Tarnotah venait de pénétrer l’esprit d’Ahrseck, mais celui-ci n’avait rien à voir avec ce qu’il s’attendait à rencontrer, rien à voir avec ce qu’il connaissait de sa sœur. Il avait l’impression d’être en contact avec l’esprit d’un enfant… mais se défendant de la manière et avec la force de celui d’un adulte. Il eu confirmation qu’il était arrivé quelque chose à sa sœur.
Il tenta de déployer son esprit dans celui d’Ahrseck pour bien s’y ancrer et ne pas se faire éjecter… mais en même temps il essayait de ne pas laisser de trace de son passage et de ne pas faire de mal à sa sœur. Le combat n’était pas évident. La succube essayant tant bien que mal de repousser son frère de son esprit, mais celui-ci s’accrochait.
La sensation qu’il éprouvait en cherchant à remonter les souvenirs d’Ahrseck étaient les même que d’essayer de remonter à pied le lit d’une rivière en passant par là où le courant est le plus fort.

Tarnotah étaient toujours debout derrière Ahrseck, ses mains crispées, posées sur les épaules de sa sœur ; ils avaient tous les deux les yeux fermés. Vu de l’extérieur, les deux démons semblaient fiévreux, en raison de leur teint pâlissant et des gouttes de sueur qui se formaient sur leur front. C’est Tarnotah qui semblait le plus souffrir et le plus épuisé.
Vu leur état il devait se livrer un véritable duel.

Luttant toujours, le démon essayait de remonter aussi loin qu’il pouvait dans les souvenirs de sa sœur afin de comprendre ce qui s’était passé et faire revenir la succube tel qu’il la connaissait avant sa disparition.

Il vit ce qu’elle avait enduré avec les humains depuis quelques mois. Etrangement, malgré le fait qu’ils aient pu lui apporter de l’aide, il n’en éprouva que plus dégoût !

Ahrseck lutait de plus en plus…

Tarnotah remonta encore plus loin…

Le démon tomba à genoux sans pour autant relâcher les épaules de sa sœur ; ses doigts commençant à pénétrer les chaires de sa sœur. Des gouttes de sang commençant à perler.
Les mains d’Ahrseck se crispèrent sur les accoudoirs de sa chaise, ses doigts broyant le bois !

… jusqu’au moment où elle avait repris connaissance il y a environs un an !
Il ne parvenait pas à remonter plus loin, la volonté d’Ahrseck était de plus en plus forte. Il y avait non seulement le refus que quelqu’un s’introduise dans son esprit, mais aussi celui de ne pas se remémorer des souvenirs si pénibles !

Les deux démons semblaient de plus en plus épuisés, et transpiraient à grosse gouttes. Les mâchoires crispées, ils semblaient lutter de plus en plus.


HRP :
En italique ce qui se passe dans l’esprit d’Ahrseck (ce que voit Kâli)
En normal ce que vous voyez réellement

Ahrseck rejeta violemment sa tête en arrière, manquant de peu d’assommer Tarnotah. La succube fut prit de violentes convulsions pendants quelques secondes. Ses mains tellement crispées avaient maintenant complètement explosé les accoudoirs de sa chaise, et ses doigts commençaient à s’enfoncer dans sa peau.
De son coté Tarnotah semblait puiser dans toutes ses réserves et s’épuisait à vu d’œil.

Kâli et Tonton Borgh avait une triple vision de la scène : En même temps qu’ils voyaient la scène de leur propre yeux, ils ressentaient ce que ressentaient les deux démons et voyaient ce que découvrait Tarnotah en fouillant dans l’esprit d’Ahrseck.

La sensation était des plus étrange. Chaque douleur que ressentaient les deux frères et sœurs, Tonton Borgh et Kâli les ressentaient avec la même intensité. Ils avaient tous les deux l’impression d’avoir les mains et sang et qu’on leur broyait les épaules. Tous les deux ressentait la lutte pour pénétrer l’esprit d’Ahrseck et celle de la succube pour expulser son frère… Tous les deux ressentaient la fatigue et l’énergie que les deux démons mettaient dans le combat...

L'expérience était des plus fatiguante et des plus perturbante...

Tarnotah s’épuisa de plus en plus. Puisant dans ses dernières forces, il observa une dernière fois les défenses de sa sœur, cherchant une faille par où s’engouffrer et faire éclater cette forteresse qu’elle s’était construite. La mémoire de la succube ressemblait à une sphère parfaite, sans aucune faille ni aucune prise. Mais il fallait que son passé lui revienne en mémoire afin qu’elle retrouve son intégralité, qu’elle redevienne elle-même.
Pensant avoir trouver un point faible, Tarnotah se jeta à l’assaut des défenses de sa sœur dans une tentative désespéré, utilisant ses dernières forces. Il manqua de peu d’être repoussé, mais au dernier moment, il réussit à abattre la résistance d’Ahrseck. Un flot de souvenirs désordonnés, se déversa dans l’esprit de la succube, libérant un passé si longtemps dissimulé.

Kâli, Tonton Borgh et Tarnotah furent submerger par un flot de souvenir ne leur appartenant pas.

Kâli, Tonton Borgh et Tarnotah tombèrent à la renverse, comme si un vague d’énergie les avaient balayé. Tarnotah ne tenait plus sa sœur que d’une main, mais le contact n’était visiblement pas coupé.
Ahrseck s’était visiblement détendu, ses mains étant moins crispées ; elle sembalit avoir perdu sa volonté de se battre. Cependant des larmes coulaient maintenant sur son visage, des larmes de sang…

Peu à peu les souvenirs se réarrangèrent chronologiquement, reprenant un sens pour ceux qui se trouvaient dans l’esprit de la succube.

Dans l’esprit d’Ahrseck

Ton Borgh entraîna Kâli un peu plus loin dans l’esprit de la succube, jusqu’auprès de Tarnotah qui semblait au bord de l’évanouissement.
Tonton Borgh se tourna vers kâli

Vous ne verrez que ce que vous avez besoin de voir, c'est-à-dire depuis son enlèvement. Le reste ne regarde qu’elle !
Se tournant vers Tarnotah Allons-y

Tarnotah réussit à trouver, sans trop de problème, le moment qu’il cherchait : l’enlèvement de sa sœur. Il revit le combat contre les anges et les humains… il se revit perdre connaissance après des blessures profondes au torse. Et il revit le héro rouquin enlever sa sœur, la mettre en cage et s’en aller le laissant pour mort.

Voilà son enlèvement… allons un peu plus loin

Ahrseck se trouvait maintenant dans une salle sombre, humide, poisseuse et étouffante. Elle était pendue par les pieds, les mains ligotés dans le dos. Son corps était tuméfié de partout, et du sang coulait de son crâne. Elle était toujours vivante et consciente, mais ne disait pas un mot. Autour d’elle, une dizaine de cage en métal était alignée le long des murs. Dedans de nombreux démons, souvent dans un état de décomposition avancé moisissait sans que personne ne s’en soucie.
Un homme entra en rigolant à gorge déployée. Sans rien dire, il prit une tisonnier chauffé à blanc à l’appliqua sur le dos de la succube. Celle-ci se retint d’hurler, ne voulant pas offrir à son bourreau de quoi se réjouir. Un autre homme entra. Le premier, voyant que son action ne tirait rien de la démone enfonça plus profondément dans les chaires son instrument. Le nouveau venu l’arrêta
« Il ne faut pas la tuer, il nous la faut vivante pour le moment »
Le bourreau, vert de rage, donna une coup de pied dans la tête de la succube avant de s’en aller… tout sourire avait disparu de son visage.

Les observateurs de la scène pouvaient capter les pensées de la succube :
Elle souffrait énormément, mais voulait à tout prix ne rien montrer ; elle avait perdu toute notion du temps, son dur supplice n’étant distrait que par les interventions de ses bourreaux !
Il aurait été tellement plus simple si elle avait pus se donner la mort. Sa réincarnation en enfer l’aurait libéré de son tourment, et elle aurait pu préparer sa vengeance ! Mais ceux qui la maltraitaient connaissaient leur métier et ne lui infligeaient que ce qu’il fallait pour la faire souffrir, sans la tuer. Sa position l’empêchait aussi de se tuer elle-même.